Viridiana, rechazada de la muerte: exilio y creación en la bio-filmografía de Luis Buñuel
DOI :
https://doi.org/10.26754/ojs_bunuel/bunuel.2025112169Mots-clés :
Exil, Luis Buñuel, Cinéma Espagnol, Viridiana, Identité culturelle, DéplacementRésumé
Cet article examine le concept d’exil à travers la trajectoire du cinéaste espagnol Luis Buñuel, dont la vie reflète les complexités politiques et culturelles de l’Europe du XXe siècle et leur résonance en Amérique latine contemporaine. Contraint de quitter l’Espagne après la guerre civile, Buñuel trouva au Mexique un pays d’accueil, un espace de création et de résistance culturelle. Son oeuvre, en particulier le film Viridiana (1961), illustre comment l’exil peut redéfinir la production artistique. Ce film, une critique de la religion et de la morale traditionnelle espagnole, est imprégné d’hybridation culturelle et de tensions entre identité nationale et expression indépendante. De plus, sa censure révèle les conflits entre la violence politique des régimes autoritaires, l’art et ses expatriés. D’un point de vue théorique, l’article intègre les idées d’Agamben et de Bolzman pour explorer l’exil comme un phénomène juridique, psychologique et sociologique. En somme, il met en lumière l’exil comme un espace de crise et d’opportunité créative, capable de transformer tant les individus que leurs oeuvres.
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